lunedì 27 febbraio 2012

Immigrare in Canada (le ultime notizie)


Arriva o se ne va? (Stefano)
Oggi su La Presse è stato pubblicato un articolo dedicato ai tempi e alle attese per l'ottenimento dei visti di residenza. Ho pensato che, pur se in francese, valesse la pena di condividere con voi le notizie, ahimè, non entusiasmanti.
Cliccando sul nome del giornalista, avrete il collegamento diretto con l'articolo.

Anabelle Nicoud
La Presse 27 fev 2012

Plus que jamais, les candidats à l'immigration doivent s'armer de patience avant d'obtenir le feu vert pour s'installer au Canada. Les délais de traitement des demandes de résidence permanente s'étirent de 15 à 63 mois. Quatre ans après la mise en route du plan conservateur pour accélérer l'immigration, les effets peinent à se faire sentir, même si les candidats sont de moins en moins nombreux.

En 2011, les dossiers des candidats à la résidence permanente dans les catégories familiale et humanitaire ont été traités en 21 et 33 mois en moyenne, indiquent des données de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC). C'est plus long qu'il y a trois ans.

Ces temps de traitement sont aussi plus longs que celui des candidats à la résidence permanente de la catégorie économique: en moyenne, leurs dossiers ont été traités en 27 mois en 2011. En 2007, le délai était de... 63 mois.

En revanche, chaque sous-catégorie de candidats à la résidence permanente économique a vu son temps d'attente augmenter au cours des dernières années.

Avec les amendements à la Loi sur l'immigration adoptés en juin 2008, le gouvernement fédéral avait pourtant promis de réduire les délais de traitement des demandes de résidence permanente d'ordre économique, notamment celles de «travailleurs qualifiés», dont le profil est particulièrement recherché au Canada.

«C'est un échec. On l'avait dit à l'époque, et on le redit aujourd'hui», estime la députée néo-démocrate Olivia Chow.

Les demandes de résidence permanente de ces «travailleurs qualifiés» sont traitées de plus en plus lentement: de 8 mois en 2008 à 17 mois en 2010, le délai est passé à 20 mois en 2011.

Dans la catégorie de «l'expérience canadienne», créée elle aussi en 2008 pour les étrangers qui ont reçu un diplôme au Canada ainsi que les détenteurs d'un permis de travail temporaire, les délais sont passés de 1 mois, en 2008, à 11 en 2010 et à 15 en 2011.

En fait, seuls les demandeurs classés parmi les «gens d'affaires» ont vu leurs délais de traitement être réduits considérablement: en 2011, ils n'attendaient plus 63 mois comme en 2008 pour leur résidence permanente, mais 49 mois.

«On entend souvent dire qu'il faudrait mieux cibler les immigrés avec les besoins du marché du travail. Mais ça n'a aucun sens, avec des délais de traitement qui prennent plusieurs années. Si un employeur a besoin de soudeurs ou d'ingénieurs, il ne peut pas se fier au système d'immigration», dit Stéphane Reichhold, de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes.

Résultat: les employeurs comme les candidats se tournent de plus en plus vers les programmes de résidence temporaire. Mais même pour ce type de permis, les délais de traitement des demandes ont grimpé au cours des dernières années (11 semaines de traitement en 2010 pour un permis de travail contre 16 en 2011).

Ainsi, si le nombre de demandes de résidence permanente, toutes catégories confondues, a diminué au cours des deux dernières années, le nombre de demandes de résidence temporaire a explosé.

Immigration Canada souligne toutefois que l'amélioration est palpable, derrière les délais de traitement des demandes de résidence permanente dans les catégories économiques: ces nouvelles catégories ont en effet créé un appel d'air lors de leur création.

«Tous les délais ont augmenté dans les catégories individuelles. Mais on a traité plus de dossiers soumis dans les nouvelles catégories [travailleurs qualifiés, expérience canadienne], explique Rémi Larivière, porte-parole de CIC. On traite moins de cas qui prennent 60 mois, et plus qui prennent 15 mois.»

Mais pour les fonctionnaires de CIC, la raison de ces retards est simple: le manque d'effectifs, imposé par les compressions budgétaires des conservateurs.

«Si mon équipe passe de 10 à 7 personnes, est-ce que je vais vraiment faire le même volume? Si oui, c'est que je le fais mal, et que je vais laisser entrer des gens qui ne le devraient pas», explique un proche de l'Alliance canadienne de la fonction publique (ACFP).

Selon notre interlocuteur, l'enveloppe allouée à CIC devrait encore rétrécir dans le prochain budget fédéral.

«Le gouvernement veut rendre ces démarches plus efficaces. Et dans une certaine mesure, c'est vrai. Mais pour nous, c'est une vraie préoccupation. Il n'y a aucune création de postes et le gouvernement essaie de réduire le nombre de postes permanents.»

Pourtant, dans les chiffres fournis par CIC, le nombre de ces employés, permanents ou non, est plutôt à la hausse depuis 2007. Il est passé de près de 3800 à 4500.

Particulièrement préoccupé par le sort des demandeurs de résidence permanente pour les catégories humanitaire et familiale, le Nouveau Parti démocratique croit aussi que le système d'immigration pourrait être désengorgé si les bureaux de CIC, notamment à l'étranger, avaient plus de personnel.

Sadia Groguhé, députée néo-démocrate de Saint-Lambert, regrette que certaines demandes de renseignement exigées par CIC alourdissent inutilement le processus des demandeurs des catégories humanitaire et familiale.

«L'immigration a un volet humain et, dans tous les cas, ces délais ont des conséquences dévastatrices sur les familles. On voit beaucoup de détresse émotionnelle. Ça brise des familles et on constate aussi un appauvrissement des familles et des ménages, dit-elle. On fait venir ici des personnes vaillantes pour aider le développement économique et, au final, elles sont dans l'incapacité de s'investir pleinement.»

Avec William Leclerc
***
Lexique de l'immigration
Résidence permanente

La résidence permanente donne le droit à un immigré de vivre, de travailler et de bénéficier des avantages sociaux du Canada, et ce, sans durée limitée. Seuls les résidents permanents peuvent demander la citoyenneté canadienne. Une demande de résidence permanente peut se faire à CIC au Canada ou dans les bureaux de CIC à l'étranger. Les candidats déposent leur dossier dans l'une des trois catégories: économique, notamment s'ils sont des travailleurs qualifiés, des investisseurs ou des diplômés d'une université canadienne; familiale, s'ils sont parrainés par un enfant, un conjoint, un parent ou un membre de leur famille; humanitaire, s'ils ont obtenu l'asile ou si les autorités considèrent qu'ils doivent conserver leur résidence pour des motifs «humanitaires».

Les personnes qui désirent s'installer au Québec doivent, avant de soumettre leur dossier au fédéral, obtenir l'aval de Québec.

Demandeurs d'asile
Personnes qui demandent la protection du Canada. Ces demandes sont traitées à la Commission de l'immigration et du statut de réfugié puis à la Section de la protection des réfugiés. Les réfugiés sont les personnes à qui le Canada a accordé l'asile.

Résidences temporaires
Les détenteurs d'un permis d'étude ou de travail ont le droit d'étudier ou de travailler au Canada pour une durée limitée.

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Délais de traitement en mois pour les demandes de résidence permanente faites de l'étranger
Pour chaque délai indiqué, 80% des demandes ont été traitées à l'intérieur de ce délai

TRAVAILLEURS QUALIFIÉS (amendements de 2008, demandes reçues après novembre 2008)
2008 8 mois
2009 16 mois
2010 17 mois
Janvier à septembre 2011 20 mois

EXPÉRIENCE CANADIENNE (amendements de 2008)
2008 1 mois
2009 6 mois
2010 11 mois
Janvier à septembre 2011 15 mois

GENS D'AFFAIRES
2007 63 mois
2008 63 mois
2009 50 mois
2010 43 mois
Janvier à septembre 2011 49 mois

CATÉGORIE FAMILIALE
2007 11 mois
2008 13 mois
2009 16 mois
2010 19 mois
Janvier à septembre 2011 21 mois
Tous les chiffres ci-dessus ont été fournis par Citoyenneté et Immigration Canada (CIC).

DÉLAI DE TRAITEMENT MOYEN DE LA SPR (EN MOIS) (chiffres fournis par la CISR)
2000 9,6
2001 10,1
2002 11,9
2003 14
2004 13,9
2005 12,7
2006 11,9
2007 13,7
2008 15,8
2009 18,4
2010 21,8
2011 20,8

NOMBRE DE COMMISSAIRES ET FONCTIONNAIRES DE LA SPR (chiffres disponibles depuis 2004)
2004 188
2005 143
2006 108
2007 79
2008 89
2009 107
2010 129
2011 125

lunedì 6 febbraio 2012

La crisi in Québec

Le cartoline di guerra per S.Valentino.
Bisogna dirsi le cose come stanno. Anche in Canada e in Québec ci sono problemi di lavoro e la crisi economica si profila incerta e angosciante all'orizzonte. Incipit alla Ernesto Polli della Roggia!
Gli ammortizzatori del Paese dei sogni sono in realtà diversi rispetto all' Europa, ma la paura esiste anche qui, soprattutto in alcuni settori industriali che coinvolgono la manodopera meno adattabile e più sensibile alla crisi.
Non vi parlo per sentito dire o sulla base di un "Porta a Porta" o "Ballarò" locale. Lavorando in una compagnia manifatturiera e attraversando le problematiche di conti, banche, dipendenti, vendite e mercato, vivo quotidianamente la realtà del celebre uomo della strada, che qui é spesso ghiacciata e innevata!
Negli ultimi 5 anni le grandi aziende manifatturiere presenti in Quebec hanno deciso di rilocalizzarsi (ma si dice così ?) negli USA, lasciando a casa migliaia di lavoratori. General Motors, Shell, General Electrics, Alcoa sono solo alcuni nomi famosi. A loro si sono aggiunte nel tempo tante piccole medie imprese dell'industria tessile, chimico farmaceutica, meccanica, alimentare, mobili, legno, ecc.
Le ragioni, inizialmente cammuffate dalla crisi mondiale, sono emerse chiaramente in questi ultimi mesi e sono ben difficili da contrastare, soprattutto in un colpevole ritardo:
il cambio dollaro US e dollaro CAN, il costo del lavoro, l'assenza di una corretta visione e di una politica consapevole.
Il cambio dollaro US/CAN fino a prima del 2008 era 1.5, ossia con 1 dollaro US compravi 1.5 dollari CAN. Adesso siamo in parità. Il mercato di riferimento del Canada, e del Québec in particolare sono gli USA. Vendiamo poco in Europa (misure diverse, tecnologie diverse, qualità diversa). Fino a poco tempo fa un oggetto che vendevamo a 1 dollaro in USA ci veniva pagato 1,5 $ canadesi. Oggi lo stesso oggetto ci viene pagato 1 $ canadese. Non abbiamo potuto imporre aumenti al consumatore americano per contrastare il cambio sfavorevole e la conseguenza é stata l'asfissia per le imprese che esportavano negli USA.
Produrre in Quebec non rendeva e non rende più.
Il dollaro e di conseguenza il costo del lavoro sono stati travolti da una tempesta senza scampo.
In Quebec un operaio delle grandi compagnie, tra sindacato, piano pensioni agevolato, indennità etc, parte da una paga oraria di 22/23 $CAD. In USA siamo a 15$. Un tempo 22/23$ equivalevano a 15$US, adesso no. Aggiungici tutti i piani pensionistici, i benefit e le coperture previdenziali extra ottenute dai sindacati, ma insostenibili per le compagnie e il gioco é fatto. Una multinazionale che ha 5 milioni di stipendi in Quebec, non appena si sposta in USA ha un immediato risparmio del 30% (1,5 milioni di dollari). Il 30% di stipendi in meno é interessante anche per una media impresa. In più gli Stati americani offrono incentivi notevoli per le nuove aziende, defiscalizzazione, aiuti, sostegno formativo, ecc. I sindacati in USA sono molto più morbidi, adesso che gli serve, mentre in Quebec sono sul piede di battaglia perché vogliono farsi vedere duri e battaglieri. Ed ecco che tutti scappano.
Resistono solo l'alimentare, le costruzioni , la biotecnologia e l'informatico, ma l'alimentare, dedicato al mercato interno (8 milioni di persone),  non ha lo stesso peso del manifatturiero da esportazione (300 milioni di persone), le costruzioni sono stagionali e usuranti, l'informatico e le biotecnologie sono troppo specializzate, automatizzate ed ad alto rendimento.
L'agricoltura e l'allevamento nelle grandi praterie, non sono un mercato interessante, soprattutto adesso che le grandi proprietà terriere agricole sono nel mirino dei cinesi che acquistano terra a tutto spiano e il lavoro dei campi é destinato agli immigrati e agli stagionali che arrivano da Messico e Colombia.
Ecco perchè si parla, in Quebec, del Piano Nord, dello sviluppo di una regione piu grande della Francia, ricca di giacimenti e materie prime, ma ghiacciata e fuori dal Mondo. Anche in questo caso i cinesi comprano.
E i politici? I conducator dell'economia e dello sviluppo? Parlano, parlano, si inseguono fra commissioni di inchiesta e prossime elezioni, si fanno la fronda e fondano partiti.
Poi ogni tanto decidono di fare un buco e vendono un po' più di petrolio, oro o amianto, coprono con sussidi di disoccupazione le proteste e propongono soluzioni impossibili. Il tempo passa e sarà un problema di altri.
É così in tutto il Canada? No, in Ontario, adesso che Marchionne e qualche altra piccola e marginale aziendina coreana, giapponese e americana fanno faville, l'economia é in salute. In Alberta il petrolio esce dai rubinetti e in BC sono ricchi e pochi.
In Quebec si riparla di sovranità, la solita ultima spiaggia.
Sappiate comunque che in Quebec lo stipendio é versato settimanalmente, si é pagati a tasso orario o su un lordo annuale omnicomprensivo, non sono previsti TFR, ROL, 13esima e 14esima, ci sono solo 4 giorni di malattia pagati all'anno, le ferie si maturano con l'anzianità fino a 4 settimane all'anno dopo 5 anni di lavoro nella stessa azienda (se cambi, passi dal via e riparti da zero), la sola pensione prevista é la minima, non c' é l'art. 18 e la mobilità é regina.
Gli stipendi variano, per mia esperienza personale da una paga oraria di 12$/h fino a 21$/h per operai, da 14$/h a 24$/h per impiegati, da 35.000$ a 70.000$ annui per impiegati responsabili, quadri, dirigenti. Il Direttore Generale della Vilel de Montreal guadagna $300.000 lordi annui, quello de la Ville de Quebec $185.000.
É per oggi la convocazione di un incontro tra il PM del Quebec e gli imprenditori e i sindacati sul tema Crisi, come scrive Radio Canada:
"Le taux de chômage au Québec a reculé de 0,3 point de pourcentage en janvier à 8,4 %. Les statistiques des mois précédents avaient aussi démontré une certaine détérioration de la situation de l'emploi. Les représentants gouvernementaux avaient alors indiqué qu'ils rencontreraient les partenaires du marché du travail pour discuter de la situation.
Récemment, deux entreprises de la région de Montréal ont annoncé des mises à pied: AstraZeneca, dans le domaine pharmaceutique, et Mabe, un fabricant d'électroménagers.
Selon le Conseil du patronat, le Québec doit faire des choix « s'il veut maintenir un filet social décent pour tous les Québécois ». L'organisation considère qu'un « meilleur équilibre entre la joie de vivre et le sens des responsabilités » est nécessaire au maintien de notre qualité de vie.
Le Conseil du patronat avance aussi que les Québécois devraient avoir une perception plus positive de la réussite et de la richesse. Il suggère ainsi une plus grande ouverture aux projets de développement économique ainsi qu'aux nouvelles initiatives audacieuses et à risque. Il considère que les Québécois devraient appuyer ces projets, plutôt que « de se liguer pour les faire dérailler ".
Buona settimana a tutti.


mercoledì 1 febbraio 2012

AIRE ossia Italiani all'Estero

É bello essere felici.
In questi giorni ho visitato un sito supercool, Expatclic.com -l'espatrio al femminile, un sito pieno di suggerimenti interessanti, articoli e consigli pratici.
"L’equipe di Expatclic.com è composta da 9 intrepide donne  che hanno fatto dell'espatrio il loro stile di vita. Insieme hanno vissuto in 34 paesi diversi, parlano 8 lingue e ne balbettano altre 4 o 5, hanno figli/e di tutte le età, e affrontano nuovi spostamenti con allegria e caparbietà.
Appassionate dell'espatrio, felici di vivere in culture diverse, curiose e assetate di storie di vita all'estero, le nostre paladine sono in linea tutti i giorni 24 ore su 24 (a meno che non stiano traslocando....) per alimentare questo splendido progetto multilinguistico e multiculturale con le loro esperienze, la loro gioia di condividere, il loro ottimismo."
Ho contattato Claudia, l'ispiratrice del blog e abbiamo deciso di provare a linkarci e di vedere se questa collaborazione può essere utile anche a voi, cari amici, e, orizzontalmente, carissime purtroppamente troppo, amiche.
L'idea é di offrirvi articoli, tratti da Expatclic, su temi che io, maitre assoluto del blog, ritengo utili per acculturarvi, incuriosirvi e portare acqua al mulino della discussione e del confronto!
L'articolo sarà proposto con brevi introduzioni di 5 righe e il collegamento diretto all'articolo completo (basterà cliccare sulla parola Articolo).
Spero di farvi cosa gradita e vi omaggio ossequiosamente.

Primo articolo dedicato a un tema noioso, ma primordiale: l'AIRE, ossia l'Associazione Italiani Residenti all'Estero.
"Diciamocelo, l'AIRE è il tormentone degli italiani all'estero. E' la classica materia che potrebbe e dovrebbe essere semplice, e invece riesce magicamente a ingarbugliarsi e a confonderci le idee. Alcune ambasciate e consolati hanno delle procedure che differiscono da altre, e che possono addirittura essere, a volte, in contraddizione con le regole applicate dai vari comuni italiani, che a loro volta danno risposte differenti a seconda dell'ubicazione, della loro grandezza e del numero di iscritti all'AIRE che ospitano . ...segue..."  Per leggere l'articolo completo clicca su Articolo.